• La Cour divisionnaire rejette l’appel de la certification de recours collectif en heures supplémentaires dans Fulawka
    06 juin 2011
    La Cour divisionnaire de l’Ontario a rejeté l’appel interjeté par la Banque de Nouvelle-Écosse contre l’ordonnance accordant l’accréditation dans le cadre d’un recours collectif en heures supplémentaires contre la banque.
  • La Cour suprême clarifie le critère de confusion des marques de commerce
    06 juin 2011
    Les marques de commerce remplissent une fonction clé sur le marché. Les marques de commerce servent de raccourci pour les consommateurs : « les marques de commerce assurent aux consommateurs qu’ils achètent de la source auprès de laquelle ils pensent acheter et qu’ils reçoivent la qualité qu’ils associent à cette marque de commerce particulière. » Il n’est pas surprenant que la question de la confusion des consommateurs entre les sources de biens et de services soit souvent au centre d’un litige de marque.
  • Défis continus en ce qui a trait à la portée de l’obligation de consulter et d’accommoder les Premières Nations
    Le 27 mai 2011
    La Cour d’appel de la Colombie-Britannique a rendu sa décision dans l’affaire West Moberly First Nations v. British Columbia (Chief Inspector of Mines), 2011 BCCA 247.  L’appel de West Moberly a donné à la Cour l’occasion de clarifier la portée de l’obligation de consulter et d’accommoder les Premières Nations à la lumière de la récente décision de la Cour suprême du Canada dans l’affaire Rio Tinto Alcan Inc. c. Conseil tribal Carrier Sekani, 2010 CSC 43, et en particulier, si l’obligation de consulter comprend un examen des effets cumulatifs des « torts passés » et de l’incidence des développements futurs.  En rejetant l’appel, la Cour a rendu trois décisions distinctes, créant une incertitude potentielle quant au rôle que jouent les effets cumulatifs dans l’obligation de consulter.
  • Le programme d’affaires internationales du premier ministre Harper : comment cela vous affecte-t-il?
    24 mai 2011
    Avec son nouveau gouvernement majoritaire, l’équipe de M. Harper sera encline à aller de l’avant vigoureusement avec son important programme de négociations commerciales. Ces négociations offriront aux entreprises canadiennes une occasion importante de faire pression sur le gouvernement pour qu’il s’attaque aux obstacles étrangers au commerce qui nuisent à leurs occasions d’affaires. Ils peuvent également poser certains défis aux entreprises canadiennes sous la forme d’une concurrence étrangère accrue sur le marché canadien. Le moment est venu pour ceux qui pourraient être touchés par ces négociations de déterminer leurs intérêts et de faire participer le gouvernement en vue d’influencer ces initiatives dans leur intérêt.
  • Bennett Jones Perspectives économiques du printemps 2011
    17 mai 2011
    Depuis l’automne dernier, un certain nombre de risques pour la conjoncture économique mondiale sont apparus ou ont gagné en intensité, mais, en même temps, il y a eu des signes croissants que la reprise dans les pays avancés a finalement atteint la vitesse d’évasion et que la croissance rapide persistante a pratiquement éliminé la capacité de réserve dans les grandes économies de marché émergentes (EME).
  • La Saskatchewan modernise sa Loi sur la conservation du pétrole et du gaz
    11 mai 2011
    Le 10 mai 2011, la Saskatchewan a adopté des modifications à son secteur pétrolier et Loi sur la conservation du gaz, la loi régissant la réglementation des ressources les opérations de développement dans la province. L’objectif des amendements est de fournir les entreprises de ressources investissent dans les industries de l’énergie et des ressources de la Saskatchewan avec les meilleurs services de soutien et les meilleurs systèmes commerciaux et réglementaires disponibles. La loi modifiée introduit également la responsabilité du fait d’autrui et la responsabilité des les administrateurs, dirigeants et mandataires d’une société dans certaines circonstances. L' les modifications exigent en outre, sur une base rétroactive, que tous les fournisseurs d’un le puits ou l’installation présente une demande de transfert d’un permis dans les 14 jours suivant l' la signature d’une convention d’achat et de vente, ou dans les 14 jours suivant la qui entre en vigueur si une entente a déjà été signée. Entreprises qui ne le font pas font face au potentiel pour le ministre de l’Énergie de la Saskatchewan et Ressources pour fermer un puits ou une installation. Les entreprises du secteur des ressources doivent être conscientes de ces nouvelles dispositions.
  • Contourner la question de la divulgation publique antérieure
    11 mai 2011
    Dans l’affaire Bauer Hockey Corp. c. Easton Sports Canada Inc. 2011 CAF 83, la Cour d’appel fédérale du Canada a examiné un appel d’Easton selon lequel elle avait contrefait le brevet de Bauer relatif à une botte de patin et incité un fabricant tiers à faire de même. Easton était également d’avis que le juge de première instance avait commis une erreur en concluant que le brevet n’était pas invalide en raison de l’antériorité et de l’évidence. Bauer cross a interjeté appel d’une partie du jugement de première instance selon lequel certains des modèles de patins d’Easton ne contrevenaient pas à son brevet.
  • Les nouvelles normes de divulgation des projets miniers entrent en vigueur le 30 juin 2011
    11 mai 2011
    Près d’un an après avoir publié une ébauche aux fins de commentaires, le 8 avril 2011, les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) ont publié un nouveau Règlement 43-101 amélioré sur l’information concernant les projets miniers, qui devrait entrer en vigueur le 30 juin 2011. Les modifications apportées au Règlement 43-101 reflètent les résultats des consultations avec les participants au marché de l’industrie minière et sont conçues pour rendre la conformité moins coûteuse pour les sociétés minières sans compromettre la protection des investisseurs.
  • Une décision de la Cour de l’Ontario confirme la nécessité d’une politique d’utilisation expresse de la technologie
    02 mai 2011
    En Ontario, contrairement à l’Alberta, à la Colombie-Britannique et au Québec, il n’existe pas de loi spécifique sur la protection des renseignements personnels qui régit la collecte, l’utilisation et la communication de renseignements personnels appartenant aux employés d’entreprises sous réglementation provinciale. Récemment, la Cour d’appel de l’Ontario, dans l’affaire R. c. Cole, s’est penchée sur la question de savoir si les renseignements personnels stockés sur un ordinateur portatif appartenant à l’employeur étaient protégés par une doctrine de common law en matière de protection de la vie privée. La décision indique clairement que les employeurs sous réglementation provinciale en Ontario qui articulent et mettent en œuvre des politiques et des procédures claires qui traitent de l’utilisation des systèmes et de l’équipement de communication électronique de l’employeur sont en mesure de contrôler et de surveiller la façon dont leur équipement et leurs systèmes sont utilisés.
  • Vérification de l’audit
    28 avril 2011
    La plupart des administrations au Canada exigent le consentement unanime de tous les actionnaires, y compris les actionnaires sans droit de vote, pour qu’une société sans droit de vote puisse se passer d’une vérification. L’exigence est absolue et obligatoire – il n’y a pas d’autres exemptions ou qualifications. La raison d’être de la politique publique qui sous-tend la règle est louable; cependant, la mise en œuvre dans la pratique peut être austère. Il est temps de revoir l’exigence de vérification universelle telle qu’elle s’applique aux sociétés non distributantes. Publié à l’origine dans le numéro de mars 2010 de Canadian Lawyer.
  • La Cour de l’Ontario réaffirme la vaste protection des franchisés dans les recours collectifs
    28 avril 2011
    L’affaire Trillium Motor World Ltd. c. General Motors Canada Ltd. et Cassels Brock and Blackwell LLP est la plus récente d’une série de décisions favorables récentes de franchisés dans le cadre de recours collectifs intentés en vertu de la Loi Arthur Wishart (divulgation de franchises). Le 1er mars 2011, le juge Strathy a autorisé un recours collectif au nom des concessionnaires General Motors dont les concessionnaires ont été fermés comme condition des renflouements gouvernementaux de GM à la suite du ralentissement économique mondial de 2008. La décision du juge Strathy fournit un bon résumé et une bonne synthèse d’une série de décisions récentes de la Cour d’appel de l’Ontario dans lesquelles la Loi a été interprétée au sens large, les intérêts des franchisés ayant préséance sur ceux des franchiseurs. Cette décision, ainsi que la jurisprudence récente que le juge Strathy résume et confirme, fait de l’Ontario l’une des juridictions les plus favorables aux franchisés dans le monde de la common law pour les recours collectifs en matière de franchise. Il fournit également un exemple de la façon dont la restructuration d’entreprise peut mener à des recours collectifs en vertu de la Loi et de la façon dont le droit de la franchise devrait être considéré dans le contexte d’une restructuration d’entreprise pré-insolvabilité d’un système de franchise.
  • Examen prioritaire des brevets de l’USPTO
    27 avril 2011
    En 2010, l’Office des brevets et des marques des États-Unis d’Amérique (USPTO) a proposé la mise en œuvre de certaines procédures conçues pour donner aux déposants de demandes de brevet plus de contrôle sur le moment de l’examen des demandes originales de brevet de plante et d’utilité.
  • La Cour suprême se prononce sur l’interaction entre les recours collectifs et les clauses d’arbitrage dans les contrats de consommation
    25 avril 2011
    Les clauses d’arbitrage ont été utilisées au Canada, avec des , en tant que mécanisme par lequel les défendeurs potentiels ont tenté de réduire leur exposition à des recours collectifs. Les clauses d’arbitrage sont fréquemment contenues dans les contrats de consommation et, en particulier, les contrats de services. Ces articles exigent généralement que les consommateurs participent à la médiation ou à l’arbitrage; souvent, pour renoncer à tous les droits de participer à un recours collectif les procédures.
  • La diffamation du groupe clarifiée
    18 avril 2011
    La Cour suprême du Canada a récemment rejeté un recours collectif intenté au nom de 1 100 chauffeurs de taxi de Montréal pour diffamation collective. Les remarques « méprisantes et racistes » d’un animateur de radio-débat québécois au sujet des chauffeurs de taxi parlant l’arabe et le créole étaient en cause dans la réclamation.
  • Illinois Brick arrive au Canada
    18 avril 2011
    Le 15 avril 2011, la Cour d’appel de la Colombie-Britannique a rendu des motifs de jugement complémentaires dans les affaires Pro-Sys Consultants Ltd. c. Microsoft Corporation, 2011 BCCA 186 et Sun-Rype Products Ltd. c. Archer Daniels Midland Company, 2011 BCCA 187. Les décisions sont d’une grande importance parce que la Cour a refusé d’certifier les réclamations des catégories d’acheteurs indirects au motif que les acheteurs indirects n’ont pas de cause d’action. Il s’agit des premières décisions d’une cour d’appel canadienne à trancher cette question et, bien que les demandeurs soient susceptibles de demander l’autorisation d’interjeter appel devant la Cour suprême du Canada, elles représentent le développement judiciaire le plus important dans les recours collectifs antitrust canadiens de mémoire récente.
  • L’Alberta publie son ébauche de plan régional de lower Athabasca
    07 avril 2011
    Le 5 avril 2011, le gouvernement de l’Alberta a publié son ébauche de Plan régional de la partie inférieure de l’Athabasca (« LARP »), qui établit le plan du gouvernement pour gérer la croissance économique et la durabilité de l’environnement dans le nord-est de l’Alberta, une région qui contient la plupart des ressources des sables bitumineux de la province. 
  • Rejet du règlement de Google Books
    05 avril 2011
    Le récent litige de Google a également aidé à définir les droits des titulaires de droits d’auteur et à définir davantage la conduite qui peut être autorisée à l’ère numérique. 
  • Ronde II aux provinces : la Cour d’appel du Québec rejette la Loi sur les valeurs mobilières du Canada comme étant inconstitutionnelle
    05 avril 2011
    Le 31 mars 2011, la Cour d’appel du Québec a rendu une décision 4-1 concluant que le projet de Loi sur les valeurs mobilières du Canada (LMMC) est inconstitutionnel. La décision majoritaire fait écho à la récente décision de la Cour d’appel de l’Alberta, qui a également conclu que les ACVM dépassaient la compétence fédérale. Toutefois, le juge Dalphond de la Cour d’appel du Québec a exprimé sa dissidence, concluant que le CSA est constitutionnel. Aucune de ces décisions n’est le dernier mot sur la question : la Cour suprême du Canada doit entendre les arguments sur les ACVM les 13 et 14 avril 2011 et déterminera ultimement sa constitutionnalité. Il reste à voir si elle adoptera la position de la Cour d’appel de l’Alberta et de la majorité de la Cour d’appel du Québec en concluant que les ACVM sont inconstitutionnelles, ou si elle sera d’accord avec les points de vue du juge Dalphond et conclura que les ACVM relèvent de la compétence fédérale.  Cet article a été réimprimé dans le Guide des conseillers juridiques d’entreprise ultimes de l’Association canadienne des avocats d’entreprise (avril 2011) et dans les Nouvelles canadiennes sur le droit des valeurs mobilières de CCH Canadian Limited (mai 2011).
  • La Cour de l’Ontario approuve l’entente de financement des litiges avant la certification dans le cadre du recours collectif proposé
    01 avril 2011
    Le 21 mars 2011, le juge Strathy de la Cour supérieure de justice de l’Ontario a rendu publics des motifs provisoires dans l’affaire Dugal c. Société Financière Manuvie approuvant conditionnellement une entente de financement des litiges conclue entre les demandeurs et une société tierce étrangère. C’est la deuxième fois qu’une telle entente est envisagée en Ontario et la première fois qu’une telle entente est approuvée.
  • Le Sénat des États-Unis adopte un projet de loi sur la réforme des brevets
    01 avril 2011
    Le 8 mars 2011, le Sénat des États-Unis a voté en faveur de l’adoption d’une loi historique sur la réforme des brevets. L’America Invents Act, initialement intitulé Patent Reform Act, a été adopté par le Sénat des États-Unis par un vote écrasant de 95 contre 5. Si elle est adoptée, la Loi serait la première réforme complète du système des brevets des États-Unis en près de 60 ans.
  • La réforme du droit d’auteur est de nouveau retardée
    30 mars 2011
    Le vendredi 25 mars 2011, le gouvernement conservateur a perdu une motion de censure mettant fin à la session parlementaire en cours et préparant le terrain pour des élections printanières, prévues pour le 2 mai. L’automne du gouvernement marque l’abandon d’un certain nombre de projets de loi, y compris le projet de loi C-32 sur la réforme du droit d’auteur du Canada. Malgré les vastes consultations sur le projet de loi C-32 et l’adoption à l’état de la première lecture, les amendements tant attendus à la loi canadienne sur le droit d’auteur sont de nouveau retardés indéfiniment. Ce sera la troisième fois que les efforts de réforme du droit d’auteur échouent au cours des cinq dernières années.
  • Ronde I aux provinces : La Cour d’appel de l’Alberta rejette la Loi sur les valeurs mobilières du Canada comme étant inconstitutionnelle
    29 mars 2011
    Plus tôt ce mois-ci, la Cour d’appel de l’Alberta a rejeté la loi nationale sur les valeurs mobilières proposée par le gouvernement fédéral, la jugeant inconstitutionnelle. La décision de la Cour d’appel du Québec sur la même question est attendue sous peu. Bien que la décision de l’Alberta soit formulée avec force, la décision finale appartient à la Cour suprême du Canada, qui entendra les arguments les 13 et 14 avril 2011. Il reste à voir si la décision de l’Alberta préfigure les motifs de la Cour suprême ou s’il devient la voix de la dissidence sur cette question.
  • Recours collectifs et procédures réglementaires : le tribunal donne et le tribunal enlève
    22 mars 2011
    En janvier 2010, des sociétés défenderesses potentielles à des recours collectifs ont poussé un (petit) soupir de soulagement en tant que juge Perell dans l’affaire Fischer c. IG Investment Management Ltd. a refusé d’attester un recours collectif au motif qu’un règlement avec la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO) avait déjà fourni aux investisseurs lésés un paiement de 205,6 millions de dollars. La décision signifiait qu’en participant à un règlement réglementaire dans lequel la restitution était faite à des particuliers, une société pouvait potentiellement éviter un recours collectif. Dans le monde des recours collectifs favorable aux demandeurs, la décision du juge Perell était un changement bienvenu. Cependant, ce confort a été de courte durée. Le 31 janvier 2011, la Cour divisionnaire de l’Ontario a infirmé la décision du juge Perell et certifié le recours collectif.
  • Autorisation et certification pour le recours collectif en valeurs mobilières du marché secondaire : Les défendeurs sont toujours sur la glace mince
    22 mars 2011
    Le juge Tausendfreund, de la Cour supérieure de l’Ontario, a récemment déclaré que le juge Tausendfreund de la Cour supérieure de l’Ontario a publié Dobbie et al. c. Arctic Glacier Income Fund et al., le deuxième l’examen de l’opportunité d’accorder ou non l’autorisation en vertu de la nouvelle partie XXIII.1 de la Loi sur les valeurs mobilières (Ontario). La partie XXIII.1 crée un droit légal de les mesures prises à l’encontre des émetteurs déclarants, de leurs dirigeants et administrateurs, et des mesures connexes les parties pour fausses déclarations faites dans les divulgations sur le marché secondaire. Avant que cela ne soit le cas une réclamation peut être déposée, les plaignants doivent obtenir l’autorisation du tribunal. Dans Dobbie et al. c. Arctic Glacier Income Fund et al., la permission a été accordée à les demandeurs et une catégorie nationale d’investisseurs de l’Arctique ont été certifiés pour les deux les causes d’action prévues par la loi et la common law les revendications.
  • Quand le voile corporatif ne devrait pas être percé
    15 mars 2011
    Le principe des « entités séparées » établi il y a plus de 100 ans par la Chambre des lords dans l’arrêt Salomon a été largement reconnu comme l’un des principes fondamentaux du droit anglais. Ce principe soutient qu’une société est une personne morale distincte, complètement différente de ses actionnaires, et qui doit être traitée comme toute autre personne indépendante avec ses propres droits et responsabilités. Le voile corporatif, a-t-on soutenu, ne peut être percé que dans des circonstances très rares et exceptionnelles, à savoir si la société a été créée à des fins illégales ou si une fraude a été commise. Malheureusement, au cours des deux dernières décennies, un critère « juste et équitable » s’est insidieusement glissé dans la jurisprudence et a été parfois (mais à tort) appliqué pour déterminer quand percer le voile. Le résultat a été l’injection d’incertitude dans le droit et un affaiblissement du principe qui, pendant plus d’un siècle, a habilement servi de pierre angulaire du droit des sociétés. Publié à l’origine dans le numéro de novembre/décembre 2009 de Canadian Lawyer.