Bien que ces précédents aient amené les régimes de retraite privés à ajuster les politiques pour accommoder les couples de même sexe, certains ne l’ont fait qu’à l’avenir, laissant derrière eux les partenaires survivants des participants au régime qui ont pris leur retraite et sont décédés avant ces modifications.
Même si les promoteurs de régime auraient modifié leurs régimes conformément à la loi lorsqu’elle a changé à la suite de ces décisions judiciaires, ils n’auraient peut-être pas modifié leurs régimes rétroactivement pour reconnaître les survivants de même sexe et continueraient d’administrer le régime selon les modalités qui existaient au moment de la retraite du participant. Il semble que c’est essentiellement ce qui s’est passé au [CN].
Bien que les couples mariés soient plus faciles à identifier pour les régimes lorsqu’ils déterminent l’admissibilité aux prestations rétroactives, les unions de fait posent plus de défis et imposent souvent le fardeau au participant au régime.
D’un point de vue pratique, ce que de nombreux administrateurs de régime font actuellement, c’est demander aux participants de signer une déclaration au moment de la retraite indiquant qu’ils ont un conjoint admissible . . . Ce serait la seule façon de le faire : de sonder les retraités ou de consulter vos dossiers pour déterminer si quelqu’un s’est manifesté. Ce sont des questions difficiles, c’est certain.
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