Écrit par Justin Lambert and Christine Plante
Le 12 octobre 2016, un ancien entraîneur personnel de GoodLife a déposé un recours collectif pour 60 millions de dollars en dommages-intérêts en vertu des lois de 1992 sur les recours collectifs de l’Ontario. Les membres du groupe proposé comprennent les employés actuels et anciens non cadres de GoodLife employés en Ontario depuis octobre 2014. L’Action allègue, entre autres, que GoodLife :
- n’a pas réussi à tenir des registres exacts de toutes les heures réellement travaillées;
- a omis d’informer les employés de leur droit à la rémunération des heures supplémentaires;
- imposé une politique illégale en matière d’heures supplémentaires; et
- exigeaient et permettaient aux employés de travailler plus d’heures que prévu, mais ne payaient pas ces heures normales et les heures supplémentaires.
Il s’agit de l’un des nombreux recours collectifs récents très médiatisés et à enjeux élevés par des employés qui demandent une indemnisation pour des heures supplémentaires non rémunérées. En juillet 2016, la Cour supérieure de justice de l’Ontario a approuvé le règlement de deux recours collectifs en heures supplémentaires impayés déposés par BMO Nesbitt Burns Inc. et les conseillers en placement de la Banque de Nouvelle-Écosse (Rosen v BMO Nesbitt Burns Inc., 2016 ONSC 4752, et Fulawka v Bank of Nova Scotia, 2016 ONSC 1576). Dans les deux cas, les employeurs ont accepté de créer un fonds d’indemnisation (12 millions de dollars pour BMO Nesbitt Burns Inc. et 93,3 millions de dollars pour la Banque de Nouvelle-Écosse) et de payer les frais juridiques des membres du groupe.
Ces types de recours collectifs ont été plus populaires aux États-Unis, et les avocats entrepreneurs canadiens en matière de recours collectifs semblent en prendre note.
Aux États-Unis, l’industrie des services pétroliers est actuellement une cible pour les recours collectifs en matière d’emploi. L’utilisation courante de tarifs journaliers mixtes, d’entrepreneurs indépendants et de congés compensatoires rend l’industrie vulnérable à ces types de réclamations, en particulier parce que ces pratiques ne sont souvent pas correctement mises en œuvre par les employeurs.
En Alberta, de nombreux employés et entrepreneurs n’auraient pas été désireux d’intenter ou de participer à un tel recours collectif en raison du risque d’atteinte à la réputation et du risque d’être « mis sur liste noire » par l’industrie. Cependant, maintenant que de nombreux travailleurs des champs pétrolifères sont sans emploi, ces désincitations ne sont peut-être pas aussi grandes. Le temps nous dira si la combinaison d’une interdiction de recours collectifs de plus en plus entrepreneuriale basée en Alberta et de travailleurs des champs pétrolifères sans emploi entraîne une augmentation de ce type de recours collectifs.
Il y a des mesures que les employeurs peuvent prendre maintenant pour atténuer ce risque. Si vous avez des questions sur la façon de traiter de manière proactive les réclamations pour les heures supplémentaires non rémunérées, ou si vous souhaitez revoir les politiques et procédures d’emploi pour minimiser l’exposition aux recours collectifs, veuillez contacter les membres des équipes d’emploi et de recours collectifs de Bennett Jones.
Traduction alimentée par l’IA.
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