La Loi modifiant la Loi sur la police propose d’importantes réformesLa première réforme majeure de la Loi sur les services de police de l’Alberta en plus de 30 ans a reçu la sanction royale le 15 décembre 2022. Lorsqu’elle entrera en vigueur, la Police Amendment Act, 2022 , entre autres choses, défendra un cadre de « maintien de l’ordre par consentement ». En pratique, ce cadre de maintien de l’ordre par consentement entraînerait une plus grande participation des civils à la surveillance des services de police et à l’élaboration des politiques en Alberta. Les changements se divisent en quatre grandes catégories :
Dans ce blogue, nous résumons ces changements et expliquons comment ils auront une incidence sur le paysage policier en Alberta. Décrire un cadre théoriqueLa Police Amendment Act crée un cadre théorique pour les services de police en Alberta. Le préambule nouvellement créé souligne que les services de police visent à assurer la sécurité et l’ordre publics, que les services de police sont fondés sur le consentement et la confiance du public et qu’une surveillance adéquate est essentielle pour garantir la confiance du public dans les services de police. De plus, la Police Amendment Act adopte également huit principes directeurs pour les services de police en Alberta. Ces principes directeurs sont les suivants :
La Loi modifiant la Loi sur la police permet également au ministre de la Sécurité publique et des Services d’urgence d’intervenir dans les différends entre les divers participants aux services de police et d’établir des priorités en matière de services de police au moyen de règlements , une étape potentiellement importante si elle est utilisée. Les commissions de police doivent donc tenir compte de ces priorités lorsqu’elles établissent leurs propres priorités. Participation accrue des municipalités faisant l’affaire de la GRC
La Loi modifiant la Loi sur la police crée des comités de police municipaux pour les municipalités de plus de 15 000 habitants que la GRC dessert. À l’heure actuelle, les municipalités peuvent conclure un contrat avec la GRC pour fournir des services de police à leurs collectivités respectives. Toutefois, ces municipalités n’ont pas de surveillance officielle ni la capacité d’orienter la politique de la police. Pour permettre aux municipalités d’avoir plus de contrôle sur les services de police locaux, la Loi modifiant la Loi sur la police crée des comités de police municipaux. La loi elle-même ne précise pas la nature, les pouvoirs ou les responsabilités de ces comités. Les règlements subséquents, que le Cabinet et le ministre pourraient prendre, définiront plutôt ces pouvoirs. Toutefois, compte tenu des thèmes généraux abordés dans ce projet de loi, ces pouvoirs comprendront probablement la capacité de créer des priorités et des politiques générales en matière de services de police municipaux. Création du Conseil consultatif de la police provincialeUne autre nouveauté est la création de la Commission. La Commission, qui ne compte pas plus de 15 personnes, doit être composée d’au moins un membre des Premières Nations et d’un membre métis. À l’instar des comités municipaux de police, la loi ne précise pas la nature de la Commission. Cette tâche incombe aux règlements ultérieurs. Comme son nom l’indique, l’Office aura probablement un rôle consultatif plutôt qu’un rôle de réglementation. Création de la Commission d’examen de la policeL’un des changements les plus importants que la Loi modifiant la Loi sur la police est la création de la RPC. Une fois établie, la RPC transformerait le processus disciplinaire de la police en Alberta en transférant l’enquête sur les plaintes disciplinaires de la police d’un service de police à un organisme centralisé indépendant. Plus « la police ne surveillera la police » pour les grandes affaires disciplinaires, qui est un slogan irrésistible longtemps défendu par les critiques et les chroniqueurs en Alberta. Maintenant, un organisme externe enquêtera sur les plaintes disciplinaires. Bien que l’Équipe d’intervention en cas d’incident grave de l’Alberta (ASIRT) traite actuellement toutes les plaintes et tous les cas de police impliquant des blessures graves et des décès, elle se limite généralement aux questions de droit pénal et n’enquête pas sur les infractions disciplinaires de la police ni n’intente de poursuites. Il n’y a pas d’organisme central et indépendant de traitement des plaintes disciplinaires en Alberta. Toutefois, la RPC remplirait ce rôle. Le CEP, dirigé par son chef de la direction, recevra toutes les plaintes concernant la conduite de tous les agents de police qui ne font pas partie de la GRC en Alberta. La GRC, en tant qu’organisme fédéral, conservera son propre processus de traitement des plaintes. Tout service de police qui reçoit une plainte devra transmettre ces plaintes à la RPC dès que possible et, de toute façon, dans les 30 jours. Après avoir reçu la plainte, la CRP (1) avisera le plaignant de sa réception de la plainte (dans les deux jours), (2) avisera le service de police concerné de la plainte et (3) évaluera la plainte (le processus d’évaluation). Au cours du processus d’évaluation, le CEP classera toutes les plaintes en cinq catégories. Après avoir classé les plaintes, la RPC sera chargée d’enquêter sur les plaintes de niveaux 1 et 2. Le chef de police de chaque service de police sera chargé d’enquêter sur les plaintes de niveaux 4 et 5. Pour les plaintes de niveau 3, la RPC aura le pouvoir discrétionnaire d’enquêter sur la plainte elle-même ou de permettre au service de police d’enquêter. Le tableau ci-dessous résume les différents types de plaintes et leur processus disciplinaire respectif :
Dans les 30 jours suivant la réception de la plainte, la RPC doit informer le plaignant des résultats de l’évaluation. De plus, la loi maintient le délai de prescription d’un an pour les plaintes de niveaux 2 et 3. RésuméUne fois entrée en vigueur, la Loi modifiant la Loi sur la police constituera une étape importante pour les services de police en Alberta, à la fois par les critiques et par divers services de police. En particulier, il faudra des ressources importantes pour s’assurer que la RPC fonctionne de manière efficiente et efficace , un problème dont souffre depuis longtemps l’ASIRT. Si vous avez des questions concernant la loi modifiant la loi sur la police, veuillez contacter Auteur(e)s
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