Alberta Unlimited Liability Corporations

24 mai 2005

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Modifications à la Business Corporations Act de l’Alberta

Écrit par Bryan Haynes, Dustin Gemmill, Greg Johnson, Mark Kortbeek, Alan Ross, Neil Stevenson, Joanne Vandale

Modifications à la Business Corporations Act de l’Alberta (le « ABCA ») sont en vigueur depuis le 17 mai 2005. La modification la plus importante apportée à l’ABCA est la possibilité de créer un nombre illimité les sociétés de responsabilité en Alberta. Un illimité en Alberta la société de responsabilité (une « ABULC ») est, comme son titre l’indique, un la société dont les actionnaires ont une responsabilité illimitée à l' toute responsabilité, tout acte ou tout manquement de la société. La responsabilité de les actionnaires sont solidaires et solidaires. En revanche, la plupart des sociétés sont des sociétés à responsabilité limitée dont les les actionnaires ne sont pas, en général, responsables des responsabilités, des actes ou des omissions de la société dans laquelle ils détiennent des actions.

Avantages fiscaux de l’ABULCS

En 1997, règlements de l’Internal Revenue Code des États-Unis de 1986 (le « Code ») ont été adoptés en ce qui concerne la classification des entités des sociétés américaines et étrangères. De façon générale, l' Les règlements du Code prévoient deux catégories d’entités :

  1. les sociétés en soi; et les
  2. entités admissibles.

Une société per se est automatiquement traitée comme une société et ne peut pas choisir de se traiter comme une entité ou une société de personnes ignorée. Une entité admissible est une entité qui n’est pas automatiquement traitées comme une société et, à moins qu’un choix ne soit fait, il sera traité comme suit :

  1. une entité ignorée (un actionnaire); ou
  2. une société de personnes (plus d’un actionnaire).

En vertu des règlements du Code, la responsabilité illimitée de la Nouvelle-Écosse les sociétés (« NSULCs ») ne sont pas considérées comme des sociétés en soi et sont donc des entités admissibles aux fins de l' Règlements du Code.

Un ABULC doit également être traité comme une entité non prise en compte (un actionnaire) ou une société de personnes (plus d’un actionnaire) aux fins de l’impôt américain.

Aux fins de l’impôt sur le revenu canadien, il n’y a pas d’analogue les règles de classification des entités qui se trouvent dans les règlements du Code. La Loi de l’impôt sur le revenu (Canada) (la « LIR ») définit une « société » pour inclure « une société constituée en société » qui soutient la classification d’une NSULC en tant que société. L’administration de l’Agence du revenu du Canada (« ARC ») est qu’un NSULC est une société aux fins de l’impôt canadien. Basé sur sur la définition de « société » dans la LRTI et la points de vue administratifs sur la qualification d’un NSULC en tant que société, une ABULC devrait également être traitée comme une société aux fins de l’impôt canadien. Par conséquent, un ABULC devrait être une entité « hybride » pour l’impôt canadien et l’impôt américain dans la mesure où il s’agit d’une société aux fins de l’impôt canadien et une entité non prise en compte (un actionnaire) ou une société de personnes (plus d’un actionnaire) aux fins de l’impôt américain.

Structuration de l’investissement entrant par les résidents des États-Unis avec ABULCS

Deux objectifs clés dans la structuration des investissements entrants par les États-Unis. les résidents réalisent un flux de revenus et de dépenses et le maintien d’une responsabilité limitée. Une société américaine peut transporter sur les affaires au Canada par l’intermédiaire d’un ABULC qui permet : le flux de revenus ou de pertes de l’ABULC, mais expose son(ses) actionnaire(s) à la responsabilité. Selon les faits et les circonstances, une « société C » (« C Corp ») ou une « société S » (« S Corp ») peut être interposé entre le résident américain et l’ABULC pour atténuer toute responsabilité découlant de d’exercer des activités commerciales au Canada par l’entremise d’un ABULC. C Corps et S Corps sont tous deux créés en vertu du droit des sociétés américain. Nous comprenons qu’aux fins de l’impôt américain, une S Corp est une société qui a fait un choix aux fins de l’impôt américain pour être traité comme une entité accritive et une société C est une société qui n’est pas une S Corp. D’un point de vue commercial, C Le Corps et le S Corps ont tous deux une responsabilité limitée et donc atténuent contre toute responsabilité associée à l’utilisation d’un ABULC. Il convient également de noter qu’une société en commandite peut également être interposés entre l’ABULC et les résidents des États-Unis pour atteindre les deux objectifs clés mentionnés ci-dessus.

Dans le contexte de l’examen des entités américaines utilisées dans les entités transfrontalières la planification fiscale, il convient de noter que l’ARC prend le est d’avis qu’une société à responsabilité limitée constituée en vertu des États-Unis les lois sur les sociétés qui sont une entité ou une société de personnes non prise en compte aux fins de l’impôt américain n’est pas admissible à des avantages en vertu de la la Convention fiscale entre le Canada et les États-Unis, 1980 (le « Traité »). Par conséquent, les sociétés à responsabilité limitée devraient : ne doit généralement pas être utilisé dans la planification fiscale transfrontalière sans examen attentif. Les diagrammes 1 et 2 démontrent comment un ABULC peut être utilisé par les résidents des États-Unis pour atteindre un le flux du revenu tout en préservant une responsabilité limitée.

Diagramme 1 – Investissement entrant à l’aide d’une société C/ABULC

Le diagramme 1 est un exemple de la façon dont l’investissement au Canada peut être structuré à l’aide d’un ABULC et d’un C Corps. D’une manière générale, l’ABULC exerce ses activités au Canada et, pour le aux fins de l’impôt, est traitée comme une société. L’ABULC est traitée comme une entité non prise en compte aux fins de l’impôt américain; ainsi, les revenus ou les pertes provenant des flux d’affaires de l’ABULC jusqu’à la sous-entreprise américaine. (une filiale à but unique des États-Unis. Corp.). Aux fins de l’impôt américain, nous comprenons que la U.S. Co. et la sous-entreprise américaine. peut choisir de produire une déclaration de revenus consolidée. Cela permettrait de compenser les pertes de démarrage de l’ABULC les bénéfices du groupe consolidé américain et encore atténuer par rapport aux responsabilités potentielles de l’ABULC. Nous comprenons également que, aux fins de l’impôt américain, lorsqu’une société américaine fi les a consolidated return, the « dual consolidated loss rules » limitera effectivement la capacité de l’ABULC de réclamer n’importe quel les pertes aux fins de l’impôt canadien à l’avenir.

Diagramme 2 – Investissement entrant à l’aide d’une société S/ABULC

Une structure similaire peut être utilisée avec un individu américain par l’interposition d’une S Corp entre le particulier américain et l' ABULC. Aux fins de l’impôt américain, à condition qu’un choix soit fait, les revenus ou les pertes provenant des activités de l’ABULC transitent par à l’actionnaire de la U.S. S Corp. Aux fins de l’impôt canadien: l’ARC est d’avis qu’une S Corp est une société et a droit à des avantages en vertu du Traité. Par conséquent, un S Corp est une entité « hybride » fiscalement efficace pour la planification fiscale transfrontalière.

Existence de l’entreprise et règles spéciales pour ABULCS

En vertu de la nouvelle législation, un ABULC peut être incorporé en vertu des lois de l’Alberta ou peut être continué à partir d’un autre la compétence. Une société à responsabilité limitée qui est déjà existante Une société de l’Alberta peut également être convertie en ABULC soit par une fusion, soit par une modification de ses statuts de l’incorporation.

La responsabilité des actionnaires d’une ABULC continue de être illimité pour toutes les actions qui sont intentées avant le la dissolution de l’ABULC et pour toutes les actions intentées dans le cadre de deux ans après sa dissolution. Tout actionnaire, y compris un passé actionnaire, peut être tenu responsable du montant total de toute réclamation contre l’ABULC qui a pris naissance avant la dissolution, quel que soit le montant reçu par l’actionnaire sur la répartition des actifs.

Comparaison Avec Les Sociétés À Responsabilité Illimitée De La Nouvelle-Écosse

La seule autre juridiction au Canada à prévoir un nombre illimité les sociétés à responsabilité sont la Nouvelle-Écosse.

Il y a un certain nombre d’avantages à incorporer un ABULC plutôt qu’un NSULC. La plupart des avantages découlent de le fait que l’ABCA est une loi moderne sur les sociétés, alors que la Loi sur les compagnies de la Nouvelle-Écosse (« LSRN ») est fondée sur la la Loi sur les sociétés du Royaume-Uni, qui est désuète. Premièrement, l’ABCA codifie un l’obligation objective de diligence envers laquelle les administrateurs et les dirigeants doivent : la société, tandis que la LSRN s’appuie sur la common law l’obligation de diligence, qui est un critère subjectif. L’ABCA codifie également la responsabilité des administrateurs pour des actions spécifiques telles que, le inapproprié l’émission d’actions, le rachat d’actions ou de dividendes, etc., tandis que en vertu de la LSRN, la responsabilité d’un administrateur envers la société découle en grande partie des obligations fiduciaires communes de l’administrateur la loi.

Deuxièmement, les fusions en vertu de l’ABCA sont plus simples: les fusions abrégées sont permises, et là n’exige pas l’obtention de l’approbation du tribunal. À l’inverse, en vertu de la LSRN, toutes les fusions sont des fusions longues et judiciaires l’approbation est requise.

Troisièmement, en vertu de la LAA, une société peut déclarer des dividendes si le conseil d’administration a des motifs raisonnables de croire que les critères de liquidité et de solvabilité sont respectés, alors que les dividendes déclarés en vertu de la LSRN doivent être versés à même la « bénéfices » de l’entreprise.

Enfin, nous comprenons que les frais de dépôt du gouvernement pour l’incorporation un ABULC sera de 100 $ plus tps, tandis que l' les frais de dépôt par le gouvernement pour l’incorporation ou la fusion de un NSULC est actuellement de 6 000 $ avec des frais de renouvellement annuels de 2 000 $.

Conclusion

Avec l’introduction des modifications abca, les résidents des États-Unis l’exercice d’une entreprise au Canada est plus pratique et un mécanisme rentable pour structurer leur planification fiscale. Les modifications constituent un changement bienvenu pour les sociétés de l’Alberta et, en vertu des lois fiscales américaines, devraient faciliter les transactions transfrontalières avec des résidents des États-Unis.

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