Une décision du Royaume-Uni pourrait avoir une influence sur l’obligation fiduciaire des administrateurs canadiens à l’égard des créanciers

09 novembre 2022

Close

Preet Gill s’entretient avec Avocat canadien sur la façon dont même si la décision historique de la Cour suprême du Royaume-Uni dans BTI2014 LLC v. Sequana SA semble aller à l’encontre du droit canadien, les administrateurs peuvent encore en ressentir l’effet sur l’exercice de leur obligation fiduciaire en ce qui a trait aux créanciers.

Elle dit: « Le droit canadien est très clair qu’il n’y a aucun moment où les administrateurs peuvent ignorer les meilleurs intérêts de la société dans son ensemble en faveur des créanciers, mais BTI dit que cela peut se produire lorsqu’une société fait face à une « insolvabilité imminente ». »

M. Preet affirme également que le RTC pourrait ne pas influer sur un changement dans le droit canadien en ce qui concerne la substance des fonctions des administrateurs. « Le tribunal du RTC a examiné la jurisprudence canadienne et a déclaré que le Royaume-Uni était allé dans une direction différente de celle du droit canadien, où les administrateurs ont une obligation envers la société dans son ensemble. »

Néanmoins, elle croit que la discussion de BTI sur les diverses étapes auxquelles l’obligation du créancier découle et l’augmentation de l’importance peut être un point de départ pour les tribunaux canadiens qui ont du mal à déterminer si les administrateurs ont exercé leur pouvoir discrétionnaire correctement face à l’insolvabilité.

« RTC [...] fournit ce que j’appelle une « échelle mobile » pour déterminer quand les obligations des administrateurs passent de l’équilibre entre les intérêts des créanciers et ceux des autres parties prenantes à la prise en compte des intérêts des créanciers comme primordiaux. Et cela peut s’avérer utile si et quand nos tribunaux doivent décider si les administrateurs ont exercé leur pouvoir discrétionnaire à l’égard des créanciers de manière appropriée. Il y a peut-être plus de sensibilité à cette question étant donné le nombre croissant d’insolvabilités que nous voyons en raison de la pandémie et du climat économique actuel.

Key Contact

Liens connexes

Expertise connexe



View Full Mobile Experience