Keely Cameron commente dans le Daily Oil Bulletin les passifs environnementaux et la diminution des facilités de crédit en Alberta. Elle a été conférencière au séminaire du Centre du droit de l’environnement sur l’insolvabilité, les obligations environnementales et l’impact de l’arrêt Redwater.
Cameron a déclaré au séminaire que l’un des principaux avantages de la décision RedWater est qu’elle a entraîné une attention et un dialogue accrus en ce qui concerne les responsabilités, non seulement au Canada, mais aussi dans d’autres juridictions à travers le monde. Jusqu’à récemment, l’accent a été mis sur les politiques qui encouragent le développement dans la création d’emplois sans autant se concentrer sur la façon dont les obligations de fin de vie à long terme sont traitées, a-t-elle déclaré.
En réponse à une question, Cameron a déclaré que des modifications législatives seraient nécessaires pour que l’AER introduise des règles exigeant que les exploitants déposent des demandes de puits inactifs, les frais annuels augmentant au fil du temps pour encourager les abandons et la remise en état des puits. La Colombie-Britannique a indiqué qu’elle envisageait quelque chose de semblable en ce sens que les exploitants devraient expliquer pourquoi ils devraient être autorisés à maintenir un puits dans un état inactif et à afficher la sécurité, a-t-elle dit. « En fin de compte, c’est moins cher que de le garder dans cet état. »