Les placements privés dans le cadre d’une offre publique d’achat ne sont pas nécessairement abusifs

21 août 2009

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Plus tôt cette année, la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario a rendu sa décision dans l’affaire Re HudBay Minerals, faisant certains commentaires qui ont pris certains praticiens des fusions et réponses par surprise. Ces commentaires ont été examinés pour la première fois par un comité de l’Alberta Securities Commission dans une décision publiée le 10 août 2009 dans l’affaire Re: Arc Equity Management (Fund 4) Ltd. Dans l’affaire Arc Equity, le comité de l’ASC a rejeté une demande d’un actionnaire d’une société ouverte qui demandait des ordonnances en vertu de l’article 198 de la Securities Act (Alberta) visant à interdire le vote de certaines actions de placement privé dans le cadre d’une fusion proposée afin d’atteindre le seuil de 66 % des voix. Ce faisant, le comité a conclu qu’un placement privé d’actions au soumissionnaire dans le cadre d’une offre publique d’achat ne porte pas nécessairement atteinte aux marchés financiers ou aux droits des actionnaires. Tout en invitant à un examen approfondi des politiques sur le rôle des placements privés dans le cadre des acquisitions proposées menées de façon prospective, le comité a confirmé que sa compétence en matière d’intérêt public doit être exercée avec soin et éviter de devenir un moyen d’élaboration rétrospective des politiques. Le comité a dit très clairement que sa compétence en matière d’intérêt public ne peut être invoquée que si le demandeur a clairement démontré que l’opération en question est abusive à l’égard des investisseurs, de l’intégrité du marché des capitaux, ou des deux. La preuve d’iniquité qui n’est pas abusive ne remplit pas le fardeau de la preuve du demandeur et ne déclenche pas la compétence d’intérêt public de LPC.

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