Les hautes sphères des cabinets d’avocats, de la magistrature, du milieu universitaire juridique et des barreaux semblent être principalement blancs, privilégiés et masculins. Je soupçonne que cela est en partie dû aux tendances démographiques, en ce que le bassin actuel de dirigeants de cabinets d’avocats et de juges reflète la démographie des rangs des étudiants en droit des années 1970 ou 1980 où, en pourcentage de chaque classe de finissants, il y avait plus d’hommes privilégiés blancs fréquentant la faculté de droit qu’il n’y en a maintenant. Mais c’est aussi probablement le produit de conditions systémiques qui se perpétuent d’elles-mêmes et qui, malgré l’évolution démographique, font qu’il est plus facile pour les hommes blancs privilégiés d’avancer dans la loi que d’autres, ce qui donne une représentation disproportionnée des déjà privilégiés parmi les rangs supérieurs. Publié dans Law Matters.