Des avocats canadiens qui cherchent à obtenir justice pour les femmes ougandaises

01 juin 2012

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KAMPALA, OUGANDA, le 1er juin 2012 – L’Ouganda est un pays doté de lois et d’un système de justice qui fonctionne. L’accès à cette justice n’est pas toujours facile, cependant, en particulier pour les femmes et les filles - du moins c’est ce qu’il semblait à un groupe d’avocats canadiens qui étaient présents d’entendre War Child Executive Director, Dr. Samantha Nutt, parler en janvier dernier.

War Child est en Ouganda depuis quatre ans pour mettre fin à la culture d’impunité qui entoure les auteurs d’abus et de violences sexuels. Il reste encore des défis à relever dans ce pays d’Afrique de l’Est et ces avocats ont demandé s’il y avait un moyen d’aider au programme. Les avocats; Mike Eizenga, avocat plaidant avec Bennett Jones, Linda Rothstein et Ian Roland du cabinet d’avocats Paliare Roland Rosenberg & Rothstein, ainsi que Sarah O’Grady de Blake, Cassels & Graydon ont été informés que l’éducation de la communauté juridique, des victimes et des victimes potentielles de leurs droits était au moins un pas vers le changement d’une culture d’ambivalence.

Bien que les lois nécessaires soient en place pour arrêter, poursuivre et punir les malfaiteurs, très peu voient réellement plus de quelques heures de détention et ce sont celles qu’ils parviennent à arrêter. La corruption de la police et les ressources limitées sont blâmées, mais le problème va au-delà des problèmes systémiques.

Lorsqu’une affaire est devant les tribunaux, les taux de condamnation peuvent atteindre 83 %. Toutefois, il est difficile de porter les affaires devant les tribunaux. Et c’est là que l’enfant de guerre et les avocats canadiens entrent en jeu.

« Nous avons tous été émus par ce que le Dr Nutt nous a dit », a déclaré Eizenga. « Il n’a fallu que quelques conversations pour savoir que nous étions tous motivés pour aider », a-t-il poursuivi.

Déterminé à ne pas entrer avec des solutions préconçues; Eizenga, Rothstein, Roland et O’Grady abordent cette première visite comme une éducation pour eux-mêmes.

« Nous pouvons évidemment apprendre beaucoup de nos amis de War Child, mais ce serait un cas typique d’orgueil occidental de penser que nous comprenons jusqu’à ce que nous soyons confrontés de première main à la situation sur le terrain », ajoute Eizenga.

War Child War Child a été fondée en 1999 par les Drs Samantha Nutt et Eric Hoskins. Ayant tous deux travaillé dans certaines des zones de guerre les plus difficiles du monde, ils étaient devenus convaincus d’une meilleure approche du travail humanitaire. Fondés sur le principe de l’engagement local, ils croient que les communautés et les dirigeants locaux devraient être à la tête de la reconstruction de leurs pays.

War Child est passé d’une base de bénévoles d’un à un organisme de bienfaisance international primé avec une équipe de 20 basés au siège social de Toronto qui fournit un soutien à plus de 200 membres du personnel employés à l’étranger, dont 95% sont des gens locaux.

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