Blogue

La logique trumpienne échoue dans la récente décision de recours collectif de l’industrie pharmaceutique

01 décembre 2016

Close

Écrit par Ashley Paterson and Hartlee Zucker

Class Action Case Update: Justice Perell’s recent decision in Wise v Abbott Laboratories, Limited, 2016 ONSC 7275 addressed a number of key areas of interest for the class action bar. Les mises à jour complètes de la série peuvent être trouvées ci-dessous.  

Justice Perell’s recent decision in Wise v Abbott Laboratories, Limited, 2016 ONSC 7275 to summaryly dismiss a proposed class action prior to certification, provides some valuable lessons in the post-Hryniak era and the affirmation of the plaintiff’s charge on summary judgment.

Overview

Wise était un recours collectif en responsabilité du fait des produits proposé concernant AndroGel™, une pommade topique commercialisée pour le traitement des conditions associées à une carence en testostérone. Les Wise ont intenté un recours collectif proposé contre Abbott Laboratories, Limited, Abbott Products Inc., Abbott Products Canada Inc. et Abbvie Products LLC (collectivement, « Abbott »), alléguant qu’AndroGel™ a entraîné un risque accru d’événements cardiovasculaires graves (« CV ») .

Among d’autres revendications, les Sages ont allégué qu’Abbott a fabriqué une condition connue sous le nom de « LowT » pour se référer aux effets secondaires naturels du vieillissement vécus par les hommes, tels que se sentir triste ou grincheux, détérioration de la capacité de faire du sport, diminution de la libido et s’endormir après le dîner. Les Sages ont allégué qu’Abbott a ciblé son marketing pour AndroGel™ sur les hommes vieillissants sans véritable condition médicale, les mettant à un risque accru de préjudice, malgré le fait que le produit soit essentiellement inutile pour eux.

Abbott a présenté une requête préalable à l’accréditation en jugement sommaire pour rejeter la demande. La requête s’insticulait sur l’argument d’Abbott selon lequel les Sages ne pouvaient pas prouver la causalité générale, un élément constitutif de leurs revendications. Le juge Perell a conclu que les Wise n’avaient pas prouvé la causalité générale et a rejeté sommairement le recours collectif proposé.

The Wises' « Trumpian Argument »

Abbott a présenté une requête préalable à l’accréditation en jugement sommaire pour rejeter la demande au motif que les Wise n’avaient pas prouvé leur cas selon la prépondérance des probabilités. Le juge Perell a finalement accueilli la requête en jugement sommaire, concluant que les Wise n’avaient pas réussi à établir qu’AndroGel™ pouvait causer des événements cardiovasculaires graves.

The Wises a résisté à la requête des défendeurs, mais n’a pas officiellement présenté de requête reconventionnelle en jugement sommaire. Toutefois, ils ont fait valoir que l’affaire était appropriée pour un jugement sommaire partiel en leur faveur (c’est-à-dire qu’ils satisfaisaient à trois des cinq critères de certification).

Justice Perell a examiné un certain nombre d’affaires dans lesquelles un jugement sommaire préalable à la certification avait été accordé, en s’appuyant de manière significative sur la décision de la Cour suprême de la Colombie-Britannique dans l’affaire Player Estate v Janssen-Ortho Inc., 2014 BCSC 1122. Soulignant la similitude entre le régime de jugement sommaire en Ontario et le régime des procès sommaires en Colombie-Britannique, le juge Perell a conclu que « [l]es arguments trumpiens de Wises dans l’affaire immédiate pour résister à une décision sommaire – à moins qu’ils ne soient le gagnant – sont similaires aux arguments avancés par les demandeurs dans l’affaire Player Estate c. Janssen-Ortho Inc. qui ont été rejetées par le juge Bracken.

Le fardeau des demandeurs sur le jugement sommaire

Intéressantmment, la Cour a d’abord été en désaccord avec l’argument d’Abbott selon lequel il n’y avait pas de véritable question nécessitant un procès sur le lien de causalité général. Le juge Perell s’est appuyé sur le processus en deux étapes énoncé dans l’arrêt Hryniak c Mauldin, 2014 CSC 7. La Cour doit d’abord déterminer s’il existe une véritable question nécessitant la tenue d’un procès en se fondant sur la preuve au dossier de la requête. S’il semble y avoir une véritable question nécessitant la mise en cause d’un procès à cette étape, la Cour devrait alors déterminer si un procès peut être évité en utilisant les pouvoirs que lui ont ceux que lui ont énoncés les règles 20.04(2.1) et (2.2), pour autant que leur utilisation ne soit pas contraire aux intérêts de la justice.

Il a caractérisé la décision de la Cour suprême sur le jugement sommaire comme exigeant que les tribunaux effectuent une « vérification judiciaire de l’intestin », pour s’assurer qu’ils sont confiants qu’ils peuvent parvenir à une décision équitable sans procès. Après avoir examiné le dossier, le juge Perell a conclu qu’il y avait un véritable problème lié au lien de causalité. Toutefois, compte tenu de l’ensemble de la preuve, il a conclu qu’il ne pouvait pas inférer une conclusion de causalité générale et a rejeté le recours collectif proposé pour ce motif.

Dans le processus, et peut-être le plus important, le juge Perell a affirmé qu’il n’y a pas d’inversion du fardeau de la preuve dans le cas d’une requête en jugement sommaire. Les Sages devaient encore prouver leur cause selon la prépondérance des probabilités — ce fardeau n’a pas changé lorsque les défendeurs ont présenté une requête en jugement sommaire.

Wise v Abbott Laboratories, Limited Class Action Case Update Series

Author

Liens connexes



View Full Mobile Experience