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Trois nouveaux congés prévus par la loi entrent en vigueur en Ontario le 29 octobre 2014

07 mai 2014

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Le 29 avril 2014, le projet de loi 21, Loi modifiant la Loi sur les normes d’emploi (Congés pour aider les familles), 2014, a été adopté et a reçu la sanction royale en Ontario. Cela signifie qu’à compter du 29 octobre 2014, la liste des congés avec protection de l’emploi en vertu de la Loi de 2000 sur les normes d’emploi (LNE) de l’Ontario s’élargira pour inclure les congés pour proches aidants, les congés pour soins aux enfants gravement malades et les congés pour décès ou disparition d’enfants liés à la criminalité. Ces nouveaux congés s’ajouteront aux congés existants offerts aux employés de l’Ontario en vertu de la LNE et pourront être utilisés conjointement avec ces congés existants.

Congé pour aidants familiaux

Les employés qui ont besoin de prendre soin d’un « membre de la famille » ou de subvenir aux besoins d’un « membre de la famille » qui a un « problème de santé grave » attesté par un professionnel de la santé qualifié auront le droit de prendre jusqu’à huit semaines de congé non rémunéré avec protection de l’emploi chaque année civile. Aucune période minimale de service n’est requise avant que les employés n’ont le droit de prendre ce congé.

Le terme « membre de la famille » est défini au sens large, mais ne comprend pas les oncles, les tantes, les neveux, les nièces et les cousins. L'« état de santé grave » n’est pas défini, mais peut inclure les affections chroniques ou épisodiques.

Les employés doivent aviser leur employeur par écrit de leur intention de prendre ce congé. À la demande d’un employeur, l’employé doit également fournir une copie du certificat d’un professionnel de la santé qualifié confirmant que le membre de la famille de l’employé a un problème de santé grave.

Congé pour la garde d’enfants gravement malade

Un employé qui a été employé par son employeur pendant au moins six mois consécutifs aura le droit de prendre jusqu’à 37 semaines de congé non rémunéré avec protection de l’emploi pour prendre soin d’un « enfant gravement malade » de l’employé ou subvenir à ses besoins si un professionnel de la santé qualifié délivre un certificat médical qui : a) indique que l’enfant est gravement malade et a besoin de soins ou de soutien parental; et, b) décrit la période pendant laquelle l’enfant a besoin de soins ou de soutien de la part de ses parents.

Aux fins du présent congé, le terme « enfant » comprend un beau-né, un enfant en famille d’accueil ou un enfant qui est sous tutelle légale et qui est âgé de moins de 18 ans.  Aux fins de ce congé, un « enfant gravement malade » est un enfant dont l’état de santé de base a considérablement changé et dont la vie est en danger en raison d’une maladie ou d’une blessure. La question de savoir si un enfant répond à cette définition doit être déterminée par un professionnel de la santé qualifié qui est tenu de fournir un certificat médical tel que décrit ci-dessus.

Les employés qui ont l’intention de prendre ce congé doivent donner à leur employeur un préavis écrit et un plan écrit qui comprend les semaines pendant lesquelles le congé sera pris. À la demande de l’employeur, l’employé doit également fournir une copie du certificat d’un professionnel de la santé qualifié qui le qualifie pour ce congé.

La LNE comprendra également des dispositions supplémentaires sur la prolongation des congés, les délais de prescription et ce qui se passe dans le cas où plus d’un enfant est gravement malade.

Congé pour décès ou disparition d’un enfant lié à la criminalité

L’employé qui a été à l’emploi de son employeur pendant au moins six mois consécutifs aura le droit de prendre jusqu’à 104 semaines de congé non payé avec protection de l’emploi à la suite du décès lié à la criminalité de son enfant et jusqu’à 52 semaines de congé non rémunéré avec protection de l’emploi à la suite de la disparition de l’enfant de l’employé liée à la criminalité. En règle générale, l’employé doit prendre ce congé en une seule période, sous réserve d’exceptions limitées. Notez toutefois que si l’employé est accusé du crime ou s’il est probable que l’enfant ait été partie au crime, l’employé ne peut pas prendre ce congé.

Aux fins de ce congé, le terme « enfant » comprend un beau-né, un enfant en famille d’accueil ou un enfant qui est sous tutelle légale et qui est âgé de moins de 18 ans. Le terme « crime » comprend toute infraction au Code criminel du Canada, à l’exception de certaines infractions visées par règlement.

Les employés qui ont l’intention de prendre ce congé doivent fournir à leur employeur un préavis écrit et un plan écrit qui comprend les semaines pendant lesquelles le congé sera pris. À la demande de l’employeur, les employés doivent également fournir la preuve qu’ils ont le droit de prendre un tel congé.

La LNE comprendra des dispositions supplémentaires sur les délais de prescription et ce qui se passe si les circonstances changent.  

Prochaines étapes pour les employeurs de l’Ontario

À moins de six mois de l’entrée en vigueur en Ontario, le congé pour proches aidants, le congé pour soins aux enfants gravement malades et le congé pour décès ou disparition d’un enfant lié à la criminalité en Ontario le 29 octobre 2014, les employeurs de l’Ontario devraient examiner et examiner comment tenir compte de ces nouveaux congés prévus par la loi dans leurs politiques, leurs manuels, leurs contrats de travail et leurs conventions collectives.

N’hésitez pas à nous contacter si vous avez besoin de plus d’informations.

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