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Vendre votre entreprise privée

08 mai 2013

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Dans un article récent paru dans le Globe and Mail, Why You Shouldn’t Hire a Real Estate Agent to Sell Your Business, Chris Griffiths explique pourquoi la vente d’une société d’exploitation peut être complexe et aller au-delà de l’expertise d’un agent immobilier.

Plus précisément, il souligne à juste titre que la vente d’une entreprise est intrinsèquement plus compliquée qu’un simple transfert de biens immobiliers.  Les acheteurs voudront généralement des informations financières et commerciales détaillées liées à l’entreprise en question.  L’évaluation d’une entreprise en exploitation est compliquée, nécessitant souvent une connaissance approfondie de l’entreprise et de l’industrie.  Les conditions d’achat et de vente de négociation sont complexes et sont ajustées pour la performance de l’entreprise.

Il souligne également que la plupart des agents immobiliers ne sont pas équipés pour faciliter l’achat ou la vente d’une entreprise en exploitation.  Ce n’est pas leur domaine d’expertise.  Au lieu de cela, vous voudrez engager un courtier d’affaires compétent et expérimenté ou un intermédiaire similaire.

Ce que l’article ne mentionne pas, c’est que même s’il est important d’embaucher le bon courtier ou intermédiaire, il est tout aussi important d’engager un conseiller juridique qui a l’expertise requise pour vous guider tout au long du processus de vente, identifier les risques juridiques et offrir des solutions, négocier les conditions d’achat et de vente, et documenter et conclure correctement la transaction.  Tout acheteur ou vendeur d’une entreprise voudra embaucher un avocat d’affaires qui se spécialise dans ces types de transactions.

Je me souviens d’un dossier où une partie à une transaction impliquant l’achat et la vente d’actions d’une société privée a engagé un agent immobilier qui proposait d’utiliser la forme standard de contrat d’achat immobilier résidentiel pour régir la transaction.  De nombreuses dispositions de ces contrats qui peuvent être pertinentes pour la vente d’une maison d’habitation, comme la question de savoir si les appareils de cuisine et les stores de fenêtre sont inclus dans la vente, sont tout à fait inapplicables à la vente d’actions d’une société privée. Inutile de dire que ce n’était rien de moins que d’essayer d’adapter une cheville carrée à travers un trou rond.  Aucune des deux parties n’aurait été bien servie.

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