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L’Ontario modernise les droits de cession foncière

15 novembre 2016

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Écrit par Jane Helmstadter

Le 14 novembre 2016, le ministre des Finances de l’Ontario, Charles Sousa, a présenté les Perspectives économiques et revue financière de l’Ontario 2016 à l’Assemblée législative de l’Ontario. Parmi les diverses propositions contenues dans les Perspectives, le ministre propose de « moderniser » les droits de cession foncière. La modernisation comprend : le doublement du remboursement maximal pour les acheteurs d’une première habitation; l’augmentation du taux payable sur les propriétés résidentielles; et l’augmentation du taux payable sur les propriétés non résidentielles. Les taux des droits de cession foncière sont actuellement les suivants :

Pour les propriétés résidentielles, les modifications proposées ajouteraient un nouveau taux de 2,5 % sur cette composante du prix d’achat supérieur à 2 millions de dollars. Pour les propriétés non résidentielles, il y aurait un nouveau taux de 2 % sur cette composante du prix d’achat de plus de 400 000 $.

Il est proposé que les modifications entrent en vigueur le 1er janvier 2017, mais à titre de mesure transitoire, les acheteurs qui ont conclu des conventions d’achat et de vente au plus tard le 14 novembre 2016 continueront de payer les droits de cession foncière en fonction des taux actuels.

En plus d’augmenter les tarifs, la province propose de recueillir des renseignements supplémentaires sur les acheteurs et les propriétés qui pourraient inclure : le type de propriété (résidentielle, récréative, commerciale, agricole ou industrielle); l’utilisation prévue du bien (résidence principale ou utilisation comme bien locatif); et la résidence, la citoyenneté ou la résidence permanente de l’acheteur. La province propose également que le crédit pour les acheteurs d’une première maison ne soit offert qu’aux citoyens canadiens et aux résidents permanents.

Enfin, la province envisage de modifier la base du calcul de l’impôt sur les transferts fonciers, qui passe de la « valeur de la contrepartie » actuelle (qui n’est le plus souvent que le prix d’achat, mais qui peut inclure plus que le prix d’achat) à la juste valeur marchande de la propriété au motif que cela réduira les possibilités d’évitement fiscal et favorisera l’équité. La province n’a pas indiqué sur quelle base elle déterminera la juste valeur marchande ni si les transferts qui ont jusqu’à présent été exonérés parce qu’il n’y avait pas de « valeur de la contrepartie » payée seraient imposables sur la juste valeur marchande du terrain.

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