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Déplacez-vous sur les ratons laveurs de Toronto - Les écureuils affamés envahissent les rues ... et les recours collectifs?

19 novembre 2018

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Écrit par Ashley L. Paterson and John Rawlins

Nous aimons tous Rocky, Sandy et Scrat mais, au moins loin de l’écran d’argent, les écureuils ont en fait tendance à être tout à fait une nuisance. Ils creusent des trous dans nos pelouses pour enterrer les glands, voler dans nos mangeoires d’oiseaux et nos jardins potagers, envahir nos greniers en hiver et ... manger les composants en plastique de nos voitures? Apparemment, oui; alors que les constructeurs automobiles se tournent de plus en plus vers l’utilisation de plastiques dérivés de sources naturelles, les écureuils semblent être de plus en plus déterminés à entrer dans le secteur de la consommation automobile. Comme s’il n’était pas assez grave que Toronto ait récemment été nommée la « Raccoon Capital of the World ».

Comme l’a rapporté la CBC, plusieurs constructeurs automobiles, dont Honda, Kia, Mazda, Ford et Toyota, utilisent maintenant des résines dérivées du soja, des enveloppes de riz, du maïs, de l’huile de ricin et de l’agave pour fabriquer les plastiques qu’ils utilisent dans les coussins de siège, les moulures et les câblages de leurs véhicules.

Ces bioplastiques sont plus respectueux de l’environnement que les plastiques traditionnels, mais au moins de manière anecdotique (la recherche universitaire ne semble pas encore avoir atteint un consensus), semblent attirer les écureuils et autres rongeurs. Dans au moins un cas, les bioplastiques ont été blâmés lorsqu’un composant de câblage mâché dans le système d’injection de carburant d’un véhicule l’a fait mal fonctionner en mouvement.

Pour les constructeurs automobiles canadiens et les fabricants canadiens qui utilisent des bioplastiques dans d’autres applications en général, le risque de litiges et d’autres conséquences négatives existent certainement. Aux États-Unis, plusieurs recours collectifs ont été intentés contre des constructeurs automobiles alléguant que les bioplastiques utilisés dans les systèmes de câblage de leurs véhicules attirent les rongeurs. Bien que une telle action ait été rejetée en raison d’une variation importante dans les réclamations des demandeurs, la possibilité de litiges similaires au Canada, y compris les réclamations individuelles et les réclamations déposées par le biais de recours collectifs, demeure.

Par conséquent, les fabricants qui utilisent actuellement des bioplastiques dans leurs produits devraient tenir compte des éléments suivants :

Ashley Paterson et John Rawlins sont membres de la Product Liability and Class Action Groupes de pratique chez Bennett Jones. Si vous avez des questions sur ce qui précède ou si vous avez besoin d’un conseiller juridique concernant des problèmes de responsabilité du fait des produits ou de recours collectifs, veuillez nous contacter.

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