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Commercialisation des actifs incorporels dans les prix de transfert internationaux

29 janvier 2013

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Un tribunal d’appel fiscal indien s’est récemment prononcé sur la question de la commercialisation d’actifs incorporels dans une affaire de prix de transfert impliquant la filiale indienne de fabrication et de vente de LG Electronics Inc. basée en Corée. Dans cette affaire, les autorités indiennes ont allégué que la filiale avait engagé des dépenses de commercialisation excessives par rapport à des sociétés comparables et que le montant excédentaire devrait être traité comme une promotion de marque au nom de la société mère, ce qui dait à la filiale un droit à une indemnisation pour ces dépenses et à une majoration. Le tribunal approuva cette approche en principe tout en renvoyant cette question particulière pour une nouvelle décision pour des raisons techniques.

La commercialisation des actifs incorporels est également un domaine d’intérêt clé pour l’Agence du revenu du Canada dans le cadre des vérifications des prix de transfert.

D’après notre expérience, l’ARC allègue souvent que les frais de marketing courants engagés dans l’administration locale par un fabricant ou un distributeur canadien dans un groupe multinational, en fait, améliorent la marque et donnent ainsi lieu à un bien-fonds incorporel de marketing précieux de la part de l’entité canadienne qui lui donne droit à une déclaration de prime et / ou au refus d’une dépense de redevances.  De telles nouvelles cotisations peuvent donner lieu à une double imposition importante nécessitant un recours devant les tribunaux canadiens ou en vertu des procédures de l’autorité compétente d’une convention de double imposition applicable si la question ne peut être résolue avec succès avec l’ARC.

Bien que ces procédures puissent en fin de compte justifier la position du contribuable, elles peuvent être coûteuses et prendre beaucoup de temps. Il est important que la documentation contemporaine de l’entité canadienne soit rédigée en tenant compte de la position de vérification de l’ARC; être exhaustifs, y compris non seulement une étude sur les prix de transfert, mais aussi des accords de licence et d’autres accords juridiques appropriés; et qu’il soit mis à jour régulièrement pour s’assurer qu’il demeure à jour.

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