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Loi sur la prescription et exécution des accords de crédit et de sécurité

09 octobre 2018

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La Cour suprême du Canada rejette l’autorisation d’interjeter appel dans l’affaire Leatherman c. 0969708 BC Ltd.

Écrit par Denise Bright and David Gruber

En juin 2018, nous avons écrit sur la décision de la Cour d’appel de la Colombie-Britannique dans Leatherman v 0969708 BC Ltd, 2018 BCCA 33, où le tribunal a examiné les articles 14 et 15 de la « nouvelle » Limitation Act, SBC 2012, ch. 13 dans le contexte d’un prêt et d’un titre connexe.

La Cour a statué que le délai de prescription pour réaliser la sûreté et certains intérêts était expiré, à moins d’être reporté car le délai de prescription commençait en cas de défaut (le déclencheur de réalisation) et non la demande du prêt connexe. Toutefois, la possibilité d’intenter des poursuites au sujet de la dette (et de certains intérêts) n’était pas prescrite, car le délai de prescription pour une action en recouvrement du capital hypothécaire a commencé à courir le premier jour suivant la mise en demeure. La question du report a été renvoyée à la Cour suprême de la Colombie-Britannique pour réexamen.

Le 4 octobre 2018, la Cour suprême du Canada a rejeté l’autorisation d’interjeter appel de la décision de la Cour d’appel de la Colombie-Britannique.

Bien que tout cas soit spécifique aux faits, les prêteurs devraient examiner attentivement le type de prêt qu’ils ont avancé (demande par rapport à la durée) et quand la réalisation d’une garantie est autorisée lors de l’évaluation des délais de prescription.

Chez Bennett Jones, nous avons une expérience considérable des accords de crédit et de sécurité et de leur application et nous serions heureux de vous aider à la rédaction de documents de prêt et de garantie et à leur application.

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