Blogue

Comment les entreprises peuvent gérer les risques de l’AEUMC : Main-d’œuvre

28 octobre 2020

Close

Écrit par John Weekes, Lori Sterling and Jessica Horwitz

Il s’agit du deuxième d’une série en trois parties sur les nouveaux défis pour les entreprises présentée par l’AEUMC d’un point de vue canadien et mexicain. La première partie a examiné trade et douanes et la troisième partie se penchera sur la lutte contre la corruption.

Le 1er juillet 2020, l’accord de libre-échange qui a succédé à l’ALENA est entré en vigueur au Canada, au Mexique et aux États-Unis. L’accord est communément appelé à l’échelle internationale l’AEUMC; au Canada, nous l’appelons l’ACEUM et au Mexique, il s’appelle T-MEC. L’accord présente de nouveaux défis pour les entreprises, en particulier dans les normes commerciales et douanières, du travail et de lutte contre la corruption.

Ces trois domaines ont fait l’objet d’une discussion particulière lors de une table ronde de webinaire organisée récemment par Bennett Jones et le cabinet d’avocats mexicain, Chevez Ruiz Zamarripa, où des praticiens expérimentés ont partagé leurs points de vue.

Voici un aperçu des risques nouveaux ou accrus de main-d’œuvre auxquels les entreprises canadiennes sont confrontées en vertu de l’AEUMC et suggérez quelques tactiques d’atténuation pratiques.

Mesures du travail « nouvelles et puissantes »

Le groupe d’experts a qualifié les mesures relatives au travail de « nouvelles et puissantes » en vertu de l’AEUMC, citant en particulier un nouveau « mécanisme de travail d’intervention rapide spécifique au fonds » pour le règlement accéléré des différends sur les obligations en matière de travail. En vertu du nouveau processus, une partie peut demander une enquête sur les allégations de violations des relations de travail par un tribunal indépendant d’experts du travail. Le groupe d’experts a noté que les mesures du travail de l’AEUMC bénécaient un fort soutien aux États-Unis de la part des législateurs démocrates et qu’elles seront une priorité considérable pour les autorités américaines, quel que soit le résultat des prochaines élections fédérales américaines.

Principales caractéristiques du mécanisme de main-d’œuvre d’intervention rapide propre aux installations

Pour atténuer le risque d’une plainte de travail, les entreprises opérant au Mexique devraient revoir leurs pratiques de relations de travail pour s’assurer de la conformité à la nouvelle législation du travail mexicaine adoptée en 2019. En particulier, les entreprises devraient s’assurer qu’elles se conforment aux lois relatives à:

Les entreprises doivent documenter toutes les mesures prises pour se conformer aux lois nationales. En cas de violation par un syndicat de ses obligations, les entreprises doivent déposer une plainte auprès des tribunaux du travail nationaux.

En cas de plainte en vertu des nouvelles dispositions d’application rapide de l’AEUMC, les entreprises devraient répondre pleinement à l’enquête initiale du gouvernement mexicain. En cas d’appel devant le comité d’experts, les entreprises devront répondre rapidement à cette enquête plus approfondie.

Le choc économique sans précédent provoqué par la pandémie de COVID-19, associé à des tensions géopolitiques croissantes, a augmenté la probabilité de mesures d’application rigoureuses de la loi par les gouvernements (et dans le cas de mesures de travail, potentiellement par des concurrents) en vertu de l’AEUMC. Contactez bennett Jones' International Trade & Investment and Les groupes des affaires gouvernementales et des politiques publiques pour mieux comprendre et atténuer les risques de votre entreprise.

Authors

Liens connexes



View Full Mobile Experience