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Cinq choses à savoir avant de faire voler un drone au-dessus de l’immobilier ou des chantiers de construction

23 juin 2016

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Dans un large éventail d’industries en Amérique du Nord, les drones et la technologie des drones sont adoptés à des fins commerciales. La Federal Aviation Administration aux États-Unis estime que millions de drones récréatifs seront dans les airs au cours des prochaines années, et ce n’est qu’une question de temps avant que les drones commerciaux ne deviennent également monnaie courante. Par exemple, de nombreux agriculteurs utilisent actuellement des drones pour détecter les maladies des cultures et déterminer où appliquer des pesticides. Les compagnies pétrolières et gazières utilisent également les yeux dans le ciel pour la surveillance des pipelines. Et maintenant, la pratique d’utiliser des drones / véhicules aériens sans pilote (UAV) dans les industries de la construction et de l’immobilier devient de plus en plus populaire. Certaines entreprises utilisent des drones pour des équipes de construction de surveillance et suivre le rythme des projets de construction, tandis que diverses agences immobilières utilisent la technologie des drones et l’enregistrement vidéo pour commercialiser, entretenir et inspecter les propriétés à vendre.

Cependant, l’utilisation de la technologie des drones à des fins commerciales n’est pas sans risques. L’automne dernier, la Federal Aviation Administration des États-Unis a proposé une amende de $1.9-million d’amende sur une entreprise de photographie aérienne pour des vols de drones non autorisés. Au Canada, un homme de Montréal a été fined $1,000 for using his drone on behalf of a real estate agent. Les organismes de réglementation des deux côtés de la frontière ont commencé à établir des paramètres autour de l’utilisation de ces robots volants, mais pour de nombreux utilisateurs, la réglementation reste floue. Nous continuerons de surveiller les développements réglementaires dans ce domaine en croissance rapide au cours des prochains mois, et nous vous tiendrons informés par le biais d’une série d’articles à mesure que de nouveaux problèmes surgiront. En attendant, si vous cherchez à investir dans la technologie des drones à des fins commerciales, voici un bref aperçu des cinq choses que vous devez savoir avant de décoller:

1) Vous devrez peut-être demander un certificat d’opérations aériennes spéciales.

Si votre drone mesure plus de trente-cinq (35) kg (77,2 lb) ou est utilisé à des fins commerciales qui ne sont pas couvertes par des conditions d’exemption, vous devez demander un certificat d’opérations aériennes spéciales (COAS) gratuit au ministre des Transports. Ce certificat décrit les conditions dans lesquelles un vol peut être exploité et autorise généralement le vol à des fins prédéterminées dans une zone géographique spécifique.

2) Vous devez connaître les règlements qui s’appliquent à votre utilisation.

Les aéronefs sans pilote au Canada sont réglementés en fonction de leur objet et de leur poids. L’utilisation civile des drones est réglementée par Transports Canada en application de la Loi sur l’aéronautique et du Règlement de l’aviation canadien (RAC). Certains vols récréatifs de drones de moins de trente-cinq (35) kg ne nécessitent aucun permis spécial de Transports Canada; cependant, les utilisateurs commerciaux ont généralement besoin d’un SFOC. Il existe des conditions en vertu desquelles les drones commerciaux peuvent être exemptés de l’obligation d’obtenir un permis. Assurez-vous toujours de savoir quelles règles s’appliquent à votre vol avant de décoller.

3) Vous devez vous assurer que vous êtes assuré.

Vos polices d’assurance générale ne couvrent probablement pas les activités de l’aviation, donc avant de décoller, vous devez vous assurer d’acquérir une assurance responsabilité suffisante. Transports Canada exige qu’une personne visée par une exemption ait une couverture d’assurance responsabilité d’au moins 100 000 $. Le défaut de le faire pourrait entraîner des pénalités. Les utilisateurs commerciaux doivent également avoir une assurance adéquate comme condition du COAS.

4) Vous devez être conscient de votre environnement.

Avant d’effectuer un survol de votre propriété commerciale ou de votre chantier de construction, déterminez si votre emplacement est approprié pour piloter un drone. Certaines propriétés peuvent tout simplement ne pas convenir à l’utilisation de drones. Il peut s’agir de zones densément peuplées, de propriétés proches de l’espace aérien et de propriétés proches de zones publiques achalandées ou surpeuplées.

5) Vous devez connaître les lois applicables qui restreignent l’utilisation des drones dans votre région.

En plus du Code criminel, il existe d’autres lois et lois provinciales qui peuvent s’appliquer aux utilisateurs de drones commerciaux et privés, y compris les lois sur l’intrusion et la protection de la vie privée. Si vous envisagez d’utiliser un drone au Canada, vous devriez connaître la Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques (LPRPDE) et la façon dont elle peut s’appliquer à votre utilisation prévue. Certains vols peuvent nécessiter le consentement selon le type de renseignements personnels qui peuvent être recueillis ou partagés au sujet des personnes dans le processus. Transports Canada devrait mettre en œuvre nouvelles règlements au cours de l’année. Assurez-vous toujours d’être à jour sur ces réglementations et sur la façon dont elles s’appliquent à vous et à votre drone pour éviter d’être cloué au sol par les autorités. En cas de doute, envisagez d’obtenir des conseils juridiques pour vous aider à naviguer en douceur dans ce nouveau domaine en évolution.

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