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Défendre l’application de la loi en vertu de la LCAP : Qu’est-ce qu’un message électronique commercial?

17 février 2015

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En 2014, les dispositions anti-pourriel de la Loi canadienne anti-pourriel (LCAP) sont entrées en vigueur, créant un large éventail d’exigences de conformité pour les entreprises. Le 7 octobre 2014, le CRTC a annoncé la conclusion de sa première enquête et mesure d’application de la loi en vertu de la LCAP (voir notre billet de blogue sur l’application de la loi : CRTC conclut la première application en vertu de la nouvelle loi canadienne anti-pourriel). Bien que le CRTC ait exercé son pouvoir discrétionnaire et refusé d’imposer des amendes dans le cas de cette enquête, une enquête à elle seule peut entraîner des coûts et des obligations importants pour les entreprises.

Si votre entreprise fait l’objet d’une enquête en vertu de la LCAP, il y a plusieurs façons dont vous pourriez être en mesure de démontrer la conformité à la loi et d’éviter les pénalités importantes associées à la non-conformité. L’une de ces options consiste à tenter de prouver que vos activités ne sont pas visées par la LCAP.

Une question préliminaire est que la LCAP ne s’applique qu’aux « messages électroniques commerciaux » ou MEC. Toute entreprise qui envoie un MEC doit le faire conformément à la LCAP. Par conséquent, si votre entreprise peut démontrer que les messages électroniques visés par l’enquête n’étaient pas en fait des MEC, cela pourrait suffire à exonérer votre entreprise de toute responsabilité en vertu de la LCAP.

Pour être considéré comme un MEC, une transmission doit être : (i) un « message électronique » ; (ii) qui est envoyé à un « compte électronique; » et (iii) qui a un « but commercial ». Ces définitions semblent avoir pour but de saisir un large éventail de modalités de communication, y compris le courrier électronique, les médias sociaux, etc. Cependant, il peut y avoir des exceptions « par exemple, la situation quant à savoir si les publicités livrées sur les services de médias sociaux sont envoyées à un « compte électronique » ne semble pas claire. De même, bien que l’expression « fin commerciale » semble englober de nombreuses activités, il peut y avoir des arguments raisonnables quant à la raison pour laquelle vos communications particulières n’ont pas d'« objet commercial ».

La plupart des entreprises modernes utilisent des moyens électroniques pour communiquer avec les clients existants et potentiels. Si votre entreprise fait l’objet d’une enquête concernant les transmissions électroniques, vous devrez prouver que vos transmissions étaient conformes à la LCAP et au Règlement, ou que vos transmissions n’étaient pas des MEC.

Pour plus d’informations, visitez notre Anti-Spam Learning Centre » vous pourriez également être intéressé par nos autres articles de blog de la série « Défendre l’application de la loi en vertu de la LCAP ».

Défendre l’application de la loi en vertu de la série de la LCAP

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