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L’aube ne se brise pas sans les femmes dans le commerce

21 juin 2019

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Occasions d’affaires avec le Japon dans le cadre du PTPGP pour les femmes entrepreneures canadiennes

Écrit par Jessica B. Horwitz and Margaret M. Kim

Le proverbe japonais « l’aube ne se brise pas sans femme » fait référence à la déesse du soleil shintoïste Amaterasu. Vénérée comme « la grande divinité illuminant le ciel », Amaterasu s’est une fois bloquée dans une grotte, provoquant la chute de l’obscurité totale sur le monde. Ce n’est que lorsqu’elle est réapparue que le monde a de nouveau baigné d’un soleil radieux.

Le 14 juin 2019, lors d’un séminaire à Toronto, l’Organisation des femmes en commerce international (OWIT) a exploré comment les femmes mettent en lumière les occasions d’affaires canadiennes avec le Japon. Bennett Jones a animé le séminaire et les membres du panel étaient:

Les deux principaux domaines abordés par le groupe d’experts étaient les suivants :

L’avantage du PTPGP pour les premiers déménageur du Canada

Le PTPGP renforce l’environnement commercial fondé sur des règles entre le Canada et le Japon et offre un meilleur accès au marché pour les exportateurs et les investisseurs. Comme les États-Unis ne font pas partie de l’accord, le Canada a actuellement un avantage sur les exportateurs américains. Il y a beaucoup de place pour que les exportations canadiennes vers le Japon augmentent. Le Japon est le quatrième partenaire commercial en importance du Canada, mais ne représente qu’un peu plus de 2 % des exportations canadiennes. On estime que le PTPGP permettra d’économiser 428 millions de dollars en droits de douane chaque année sur les exportations canadiennes, principalement dans le commerce avec le Japon, le Vietnam et l’Australie.

Le PTPGP a déjà éliminé environ 90 % des droits de douane japonais, qui passeront à 95 % d’ici la fin de la période d’élimination progressive, ainsi que l’élimination de 99 % des droits de douane canadiens sur les importations japonaises, ce qui rend les produits canadiens moins chers pour les consommateurs japonais et les produits japonais moins chers pour les Canadiens. Dans le secteur des biens, les débouchés commerciaux particuliers pour les exportations canadiennes vers le Japon comprennent le porc, le bœuf, la volaille et les œufs, les produits laitiers, le poisson et les fruits de mer, les aliments pour animaux de compagnie, les huiles de canola, le blé et l’orge, les aliments transformés et les boissons, les spiritueux et le vin, les produits en aluminium, les tubes en plastique, les produits en fer et en acier, les produits forestiers, les pièces automobiles et les machines industrielles, entre autres. Dans les secteurs des services et de l’investissement, il existe des possibilités dans des domaines tels que les services environnementaux, les services de R-D, les services récréatifs, culturels et de soutien, l’urbanisme et les services d’architecture paysagère.

De plus, les investisseurs canadiens au Japon bénéficieront des dispositions exhaustives du PTPGP relatives à la protection des investisseurs et d’un mécanisme de règlement des différends, et les entreprises canadiennes ayant des activités au Japon pourront utiliser des dispositions d’entrée améliorées permettant au personnel étranger et à leurs conjoints de travailler temporairement au Japon pendant une période pouvant aller jusqu’à cinq ans.

Dans le Bennett Jones Spring 2019 Economic Outlook, l’ancien gouverneur de la Banque du Canada, David Dodge, a souligné à quel point il est essentiel pour le Canada de « profiter de l’accès préférentiel dont nous jouissons maintenant à la suite de l’entrée en vigueur de l’Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste ... Les Américains s’étant décomptés, il s’agit d’une occasion unique en un siècle de faire des percées dans ces marchés et de consolider notre position.

Soins aux personnes âgées au Japon

Le Japon a le taux de dépendance des personnes âgées le plus élevé de tous les pays de l’OCDE. Il y a maintenant plus de 50 personnes âgées pour 100 personnes en âge de travailler au Japon. Le ratio devrait atteindre 79 pour cent en 2050, la même année où la population totale du Japon devrait diminuer d’un cinquième pour atteindre environ 100 millions. Cela crée de nombreux défis pour le Japon et de nouvelles occasions d’affaires et commerciales pour les entrepreneurs et les entreprises, y compris les femmes entrepreneures, au Canada.

La Fondation Asie Pacifique Canada a dirigé la première mission commerciale réservée aux femmes au Japon en avril 2019. Des femmes entrepreneures se sont rendus à Tokyo et à Kyoto pour promouvoir la technologie, les services et les produits de consommation pour les personnes âgées et les personnes âgées au Japon. Le pays demeure un chef de file mondial de la robotique et a été à la fine pointe de l’utilisation de la technologie pour prendre soin de ses aînés. Les données démographiques vieillissantes de la société émergent également en Chine (la plus grande économie du monde en ce qui concerne le PIB en PPA), en Allemagne (quatrième en importance en ce qui concerne le PIB en PPA) et dans d’autres pays du G20, comme l’Italie et la Corée du Sud, ce qui stimule la croissance de l’industrie mondiale des soins aux personnes âgées.

Faire des affaires avec le Japon

Si vous souhaitez en savoir plus sur le PTPGP, veuillez communiquer avec Darrel Pearson, chef, Groupe du commerce international et de l’investissement, Jessica Horwitz, associée principale du Groupe du commerce international et de l’investissement, ou Margaret Kim, Associé au sein du groupe du commerce international et de l’investissement de Bennett Jones LLP.

De plus amples renseignements sur la façon de faire des affaires avec le Japon et pour les femmes dans le commerce international sont disponibles à l’adresse suivante :

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