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Les bourses canadiennes favorisent les émetteurs de ressources naturelles

10 avril 2017

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Écrit par Darrell R. Peterson and James Bartlett

Le Canada est reconnu comme le plus important marché de capitaux au monde pour les entreprises du secteur des ressources naturelles. Ses bourses comptent plus de la moitié des sociétés minières publiques du monde et plus d’un tiers des sociétés pétrolières et gazières publiques du monde. Les bourses canadiennes représentent également une destination reconnue pour les sociétés étrangères de ressources naturelles afin de mobiliser des capitaux et de fonctionner comme une source importante de cibles d’acquisition et de partenaires de fusion pour les sociétés internationales à grande et moyenne capitalisation.

En collaboration avec Thomson Reuters Practical Law, Darrell Peterson et James Bartlett de Bennett Jones LLP ont publié un document informatif qui fournit une analyse des facteurs qui contribuent à la prévalence des émetteurs de ressources naturelles sur les bourses canadiennes, notamment :

  1. Comment l’emplacement des pairs de l’industrie attire les investissements. Le secteur minier au Canada, bien qu’il représente environ 10 % des principales inscriptions aux bourses (en fonction de la capitalisation boursière), abrite en fait plus de sociétés minières cotées en bourse que toute autre bourse dans le monde. Cela équivaut à ce que 62 % des sociétés minières publiques du monde soient cotées au Canada. De même, il y a plus de sociétés pétrolières et gazières à la Tsx et à la TSXV qu’à toute autre bourse dans le monde, 30 % des sociétés pétrolières et gazières publiques du monde étant cotées au Canada.
  2. A Review of the Unique Listing Requirements of the TSX and TSXV. Les normes d’inscription des bourses canadiennes offrent des tests financiers spécifiquement applicables aux sociétés pétrolières, gazières et minières. Ces exigences fondées sur l’industrie peuvent être particulièrement attrayantes pour les sociétés nouvellement productrices ou les sociétés en phase d’exploration ou de développement qui ne sont peut-être pas encore en mesure de satisfaire aux critères financiers fondés sur les bénéfices ou les revenus.
  3. Comment la force de la couverture des analystes au Canada favorise un marché qui fonctionne bien.  La communauté des analystes au Canada est sophistiquée, la plupart des banques et d’autres intermédiaires fournissant ces services ayant un certain nombre de spécialistes au sein de leur personnel, y compris des spécialistes de la formation pétrolière et gazière et minière. La force de la couverture du marché canadien des ressources naturelles par les analystes contribue au bon fonctionnement du marché avec des informations d’analyste largement diffusées.
  4. Examen de la sophistication des investisseurs institutionnels canadiens ayant des connaissances en ressources naturelles. Les investisseurs canadiens (institutionnels et de détail) négocient des actions du secteur des ressources naturelles à des volumes plus élevés que les autres industries inscrites à la bourse canadienne. Bien qu’elles soient les deuxièmes après les services financiers à la TSX et à la TSXV en termes de capitalisation boursière, les ressources naturelles représentent le pourcentage le plus élevé du volume de négociation.
  5. Comment l’environnement réglementaire canadien favorise l’investissement. Les lois et les règlements sur les valeurs mobilières demeurent un déterminant important de l’endroit où les titres sont émis, de la façon dont ils sont évalués, de leur propriétaire et de l’endroit où ils se négocient. Les émetteurs sont incités à mobiliser des capitaux dans les juridictions dont le régime de réglementation facilite un coût du capital inférieur. Dans l’ensemble, les marchés de capitaux canadiens sont efficients à bien des égards et se comparent bien à ceux d’autres pays de taille comparable.

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