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Le Canada impose de nouvelles sanctions aux entités et aux représentants russes et ukrainiens

05 avril 2021

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Écrit par Jessica Horwitz and Ethan Gordon

Le 24 mars 2021, le Canada a imposé de nouvelles sanctions économiques contre neuf représentants du gouvernement russe (« personnes inscrites sur la liste ») impliqués dans ce que le gouvernement du Canada croit être des violations « flagrantes et systématiques » des droits de la personne. Ces sanctions reflètent concern par le gouvernement du Canada à l’égard des mesures que le Canada croit avoir été prises par des représentants du gouvernement russe en lien avec l’empoisonnement du chef de l’opposition russe et militant anti-corruption Alexey Navalny, son la détention et les poursuites subséquentes, et les mesures prises contre les citoyens russes qui ont protesté contre son traitement. Dans un communiqué de presse, le Canada a décrit les actions de ces personnes comme une « tendance continue qui cible les voix de l’opposition et celles qu’il juge menaçantes ».

Quelques jours plus tard, le 29 mars 2021, le Canada a annoncé additional sanctions listings in connection with the dispute over sovereignty of the Crimea region of Ukraine. Ces dernières désignations, qui comprennent deux personnes et deux entités sous le coup des sanctions contre la Russie et deux entités sous le coup des sanctions contre l’Ukraine, ciblent des personnes et des entités impliquées dans la construction d’un chemin de fer au-dessus du pont de Kertch entre la Russie et la Crimée.

La Loi sur les mesures économiques spéciales, le Règlement sur les mesures économiques spéciales visant la Russie et le Règlement sur les mesures économiques spéciales visant l’Ukraine imposent des interdictions ciblées à certaines personnes, entités et secteurs d’activité en Russie et en Ukraine. L’annexe 1 des règlements sur la Russie et l’Ukraine contient la liste des personnes et des entités assujetties au plus large niveau de restrictions. Les mesures interdisent à toute personne au Canada, y compris les particuliers et les personnes morales, et à tout Canadien à l’extérieur du Canada, y compris les citoyens canadiens et les sociétés ou entreprises canadiennes ayant des activités à l’étranger, de participer, de causer, de faciliter ou d’aider directement ou indirectement aux activités suivantes :

Un certain nombre d’exceptions aux interdictions ci-dessus sont énumérées à l’article 4 des règlements sur la Russie et l’Ukraine.

Les neuf individus russes sanctionnés le 24 mars 2021 sont :

  1. Aleksandr Vasilyevich BORTINKOV, Directeur du Service fédéral de sécurité de la Russie (FSB)
  2. Aleksandr Petrovich KALASHNIKOV, Directeur du Service pénitentiaire fédéral (FSIN)
  3. Sergey Vladilenovich, KIRIYENKO, chef d’état-major adjoint de l’administration présidentielle de la Russie
  4. Igor Viktorovich KRASNOV, Procureur général de la Fédération de Russie
  5. Aleksey Yurievich KRIVORUCHKO, Vice-Ministre de la défense de la Fédération de Russie
  6. Sergey Ivanovich MENYAILO, Représentant plénipotentiaire du Président de la Fédération de Russie dans le District fédéral de Sibérie
  7. Pavel Anatolievich POPOV, Vice-Ministre de la défense de la Fédération de Russie
  8. Andrey Veniaminovich YARIN, Chef de la Direction de la politique intérieure présidentielle
  9. Viktor Vasilyevich ZOLOTOV, Directeur de la Garde nationale de Russie

Les deux individus russes, deux entités russes et deux entités ukrainiennes sanctionnées le 29 mars 2021 sont :

  1. Aleksandr Nikolaevich GANOV, directeur général de la JSC TC Grand Service Express
  2. Leonid Kronidovich RYZHENKIN, directeur général adjoint pour les projets d’infrastructure à Stroigazmontazh (SGM)
  3. JSC Lenpromtransproyekt
  4. JSC « Direction de la construction de la ligne de chemin de fer Berkakit-Tommot-Yakoutsk »
  5. Entreprise unitaire de l’État fédéral « Chemin de fer de Crimée »
  6. First Crimean Insurance Company

Le Canada agit de concert avec d’autres pays aux vues similaires dans sa réponse à cette question. Le 2 mars 2021, le États-Unis a annoncé des sanctions supplémentaires contre le gouvernement russe en ce qui concerne l’empoisonnement de Navalny et son emprisonnement ultérieur. Ces sanctions ont visé sept des neuf personnes nommées par le Canada le 24 mars. Les deux autres personnes nommées par le Canada avaient déjà été sanctionnées par les États-Unis pour leur implication dans l’invasion de l’Ukraine en 2014 et l’ingérence présumée dans l’élection présidentielle américaine de 2016. Les mesures américaines ont été annoncées en même temps que le Le syndicat européen a approuvé des sanctions contre quatre responsables russes relativement à la poursuite et à l’emprisonnement de Navalny, dont trois figurent sur la liste du Canada. Le European Union avait précédemment imposé des sanctions aux six autres ressortissants russes nommés par le Canada le 24 mars en octobre 2020, en particulier en réponse à l’empoisonnement de Navalny.

Le Le syndicat européen avait déjà imposé des sanctions en octobre 2020 aux six personnes et entités sanctionnées par le Canada le 29 mars 2021. Les États-Unis ont actuellement l’une des personnes et l’une des entités sur leurs listes de sanctions, ce qui en fait un exemple de cas où les désignations canadiennes sont plus larges que celles des États-Unis.

Les sanctions économiques changent fréquemment et sans préavis. Il s’agit d’une pratique exemplaire pour les entreprises qui font des affaires à l’échelle internationale de maintenir un système approprié au risque de filtrage des parties restreintes sur les contreparties. Il est important de s’assurer que tout changement au statut des sanctions des partenaires commerciaux nouveaux et existants est rapidement identifié pour permettre à l’entreprise de prendre des mesures correctives. Si vous avez des questions sur l’évaluation du risque de contrepartie dans les transactions commerciales internationales, veuillez contacter un membre du groupe Bennett Jones International Trade &Investment group.

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