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Les centres d’appels ressentent l’aiguillon des mesures d’application de la loi dans le cadre de la liste nationale de choses à ne pas appeler

11 mars 2016

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Personne n’aime les appels téléphoniques non sollicités. En réponse à la nuisance de tels appels, le gouvernement a établi une liste nationale de choses à ne pas appeler et un régime de réglementation géré par le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC). Le régime fonctionne en vertu des Règles sur les télécommunications non sollicitées.

Ce système est parfois critiqué, mais en fait, il peut fonctionner. Cela fonctionne si les gens s’inscrivent sur la liste nationale de numéros de numéros de téléphone exclus et déposent ensuite des plaintes lorsque cet enregistrement n’est pas respecté en vertu de la loi. Les télévendeurs sont tenus par la loi de s’abonner à la liste nationale de numéros de numéros de téléphone exclus et sont tenus de télécharger les mises à jour et de s’assurer que les numéros sur la liste ne sont pas appelés.

Bien sûr, les particuliers doivent comprendre que l’inscription n’interdit pas tous les appels et qu’il existe des exceptions pour les organismes de bienfaisance enregistrés, les journaux, les partis politiques et les candidats.

À titre d’exemple du fonctionnement du système, le 10 mars 2016, le CRTC a émis des procès-verbaux de violation à trois entreprises canadiennes et à deux centres d’appels établis en Inde, alléguant que les cinq entreprises n’avaient pas respecté les Règles sur les télécommunications non sollicitées.

Les procès-verbaux de violation délivrés aux deux centres d’appels basés en Inde ont été envoyés, dans un exemple de collaboration internationale dans ce cas, au Bureau central indien d’enquête pour la signification aux deux sociétés indiennes.

Le CRTC a pris cette mesure à la suite d’une enquête découlant de plaintes déposées par des Canadiens.

Les télévendeurs avaient fait des appels pour obtenir des numéros de téléphone inscrits sur la Liste nationale de numéros de numéros de moins. Il a été allégué que les appelants se sont faussement identifiés comme des représentants du gouvernement du Canada, de la Sécurité intérieure des États-Unis ou de Microsoft. Il a été allégué que les appelants cherchaient à vendre des logiciels antivirus et, en outre, il est allégué que dans certains appels, l’appelant a cherché à obtenir un accès à distance à l’ordinateur du propriétaire « sous prétexte d’éliminer les virus et autres logiciels malveillants ».

Dans ce cas, des pénalités totalisant 643 500 $ ont été imposées par le CRTC. Les parties signifiées auront 30 jours pour payer la pénalité ou déposer des observations auprès du CRTC.

Les entreprises de marketing doivent demeurer au courant des Règles sur les télécommunications non sollicitées et prendre des mesures pour s’assurer que leurs campagnes de marketing demeurent conformes à ce programme.

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