Radha Curpen commente
« Les gens doivent être conscients du fait que l’ESG n’est pas seulement volontaire », déclare Radha Curpen, associée directrice de Bennett Jones LLP à Vancouver et codirecteur du groupe droit de l’environnement et droit autochtone du cabinet. « Il est important de se rappeler [qu'] il existe un fondement juridique pour l’ESG », qui est « soutenu par la législation, et est appuyé par la common law.
Un récent rapport de Bennett Jones, Defining and Driving ESG Within Your Organization, note qu'« au cours des dernières années, nous avons constaté une augmentation du nombre de propositions d’actionnaires, de litiges et de mesures réglementaires en cours en ce qui concerne la divulgation liée aux critères ESG ». Il peut s’agir de :
- un manquement perçu de la part des organisations à inclure dans leur divulgation publique une réponse adéquate aux questions ESG;
- une divulgation incohérente ou l’omission d’informer les parties prenantes des questions ESG qui sont considérées par ces parties prenantes comme importantes pour les opérations commerciales
- une perception de l’incapacité des organisations à inclure dans leur divulgation publique une réponse adéquate aux questions ESG; et
- une divulgation incohérente ou le défaut d’informer les parties prenantes des questions ESG qui sont considérées par ces parties prenantes comme importantes pour les opérations commerciales.
« On peut s’attendre à davantage de propositions d’actionnaires concernant les informations ESG à l’avenir, ainsi qu’à des litiges et à des mesures réglementaires », ont noté les auteurs dans leur rapport.