De nombreux tribunaux canadiens ont utilisé des modifications législatives subséquentes (modifications apportées après la date applicable à une opération) comme un outil important d’interprétation des lois. Dans le contexte fiscal de la dernière décennie, des modifications législatives subséquentes ont été jugées particulièrement pertinentes à la troisième étape de l’analyse de la règle générale anti-évitement (RGAE) : s’il y a eu abus de l’objet, de l’esprit et de l’objet, de l’esprit et de l’objet des dispositions de la
Loi de l’impôt sur le revenu sur lesquels le contribuable s’est fondé. À cet égard, le ministre soutient généralement qu’une modification subséquente est la preuve d’une politique préexistante dans la Loi dont le contribuable a abusé. En revanche, du point de vue du contribuable, on peut soutenir que les modifications démontrent qu’une opération n’a enfreint aucune règle ou politique non écrite au moment où elle a eu lieu. Le présent article passe brièvement en revue le rôle des modifications législatives subséquentes dans l’analyse de la RGAE. Publié par LexisNexis dans l’édition de janvier 2014 de
Canadian Current Tax.
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